Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

H et Y construisent une épinette

15 juin 2013

Une finition feutrée

Maintenant que les sautereaux sont coupés, poncés, et individuellement pourvus de leur bec, on ajoute la petite langette de feutre qui étouffe le son quand le sautereau retombe. Mine de rien, cette dernière opération est tout aussi minutieuse que les précédentes car il faut que le feutre, d'un rouge magnifique, ne dépasse que de très peu et soit une fraction de millimètre au dessus du bec. Bref, les problèmes habituels. Yves en profite pour faire encore des équilibrages subtils de nos sautereaux en principe terminés.

P1010055light      P1010054light

Finalement, le dernier feutre est posé et je peux mettre les doigt sur le clavier. C'est tout simplement magique. Non pas que je ne l'ai pas essayé avant mais le son n'était jamais le "vrai". Je ne sais même pas quoi dire tellement je suis contente.

Bien sûr, il va  voir tout un tas  d'accords et de fignolages supplémentaires mais ça y est, nous avons une épinette qui joue et même bien, et je pense qu'Yves est tout simplement génial. C'est dit, voilà.

P1010057

Je vais essayer de charger une video de mes premières notes...

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
3 juin 2013

Les premiers sons

On en arrive aux dernières étapes, les plus longues, les moins visibles mais les plus sonores.

Maintenant que les cordes sont posées, Yves tente un premier accord. Avec trépidation on tourne les chevilles et on consulte l'accordeur tout en surveillant les fameuses boucles pour vérifier qu'elles tiennent. C'est marrant à quel point au premier abord, l'accordeur (la machine, pas Yves) n'attrape rien tant qu'on ne se rapproche pas d'une vraie note. Mais ensuite c'est magique! L'épinette ne fait plus seulement bling et cling, elle nous donne des vrais do, ré, mi etc...

Pendant ce temps, entre deux vérifications, je construis le pupitre. C'est très facile sauf que les bois encollés glissent énormément. Il faut finalement s'y mettre à deux, comme au début.

P1010042light      P1010041light

Le premier accord terminé, il faut bien s'attaquer à la question des sautereaux. Jusque là, on a accordé et écouté les notes en les pinçant avec un ongle ou un genre de plectre. On met donc l'épinette sur ses pieds pour qu'elle soit à la bonne hauteur et on sort les paquets de sautereaux. Je clique en place les languettes, petits machins en bois qu'on vous a montrés plus tôt, qui sont pourvus d'un ressort minuscule et hyper fin, et Yves, avec courage, y introduit le bec qu'il taille. Ca relève vraîment de l'horlogerie tellement c'est petit et minutieux. En plus, comme nous n'avons pas de loupe appropriée, il faut se débrouiller avec les moyens du bord, en l'occurence une vieille lampe, un bout de bois pour établi et les genoux d'Yves.

P1010046light     P1010049light

Avec un cutter tout neuf, Yves taille chaque bec qui ne doit dépasser que d'un demi millimètre au delà de la corde, pour les basses - qui ont besoin de force - car pour les aigus, c'est encore moins. De plus, il faut tailler ce bout en biseau plus ou moins de tous les côtés pour qu'il glisse vers le haut, puis vers le bas. Ca paraît impossible tellement c'est petit et presque transparent. Yves en profite pour vérifier que chaque sautereau a la bonne taille, coulisse facilement dans le registre, repose à la bonne hauteur, d'où dernier coup de scie, de rape et/ou de ponçage pour la route.

P1010048light    P1010052light

Comme c'est un travail d'horloger, on se met en quête d'une grosse loupe sur pied qui pourrait permettre à Yves de voir ce qu'il fait. On a trouvé finalement au rayon broderie d'un magasin de fournitures d'art. C'est la loupe qu'on voit à droite. Le tablier, c'est pour que les becs ne tombent pas par terre où on ne les retrouverait jamais.

Après un week-end entier de travail, il y a huit sautereaux avec becs en place, qui montent gentiment quand on appuie sur la touche pour donner des notes allant du sol grave au ré grave. Mais ça sonne bien et même très fort. Il n'en reste que 49 à tailler. Hours of fun!

 

 

 

 

    

 

29 mai 2013

On boucle les cordes

Stade critique: Il s'agit de compléter le cordage. Il faut :

1) couper les cordes à la bonne longueur sans se laisser déborder par leur côté "ressort" (ci-dessous) diabolique!

P1010013light    P1010002light

2) former une petite boucle à un bout et les embobiner bien serré sur les chevilles à l'autre.

Simple non? Je choisis de me spécialiser dans la pose des cordes. Quand je dis: je choisis, c'est parce que, après quelques essais et quelques cordes, on réalise qu'on n'arrive pas à faire les élégantes petites boucles qui doivent permettre de tendre les cordes sans qu'elles cassent ni ne glissent. Ca ne marche pas, on essaie tous les deux. Le tortillon ne se fait pas comme il faut et le manuel nous prédit les pires choses.

 

P1010003light

J'essaie plusieurs tactiques, plusieurs tensions, plusieurs angles. Que dalle. Finalement je trouve le truc en coinçant la corde avec le pied et en le tendant sur les doigts. Ca ressemble au tricot et ça me fait penser aux vieilles fées qui filent leur quenouille dans les histoires mais ça marche.

P1010035light          P1010032light

Derrière moi, Yves pose des petites pointes pour infliger un angle aux cordes afin qu'elles restent bien séparées car elles sont super serrées entre elles. A gauche, Yves pointe, à droite il perce. Il va falloir faire pareil à l'autre bout en se glissant entre les cordes.

P1010011light            P1010012light

Ci-dessous, on arrive à la moitié du clavier (hier soir). Je suis tellement contente que je prendrai bien des photos de chaque corde individuelle. Il y a 11 épaisseurs différentes de cordes, il ne faut pas se tromper. On voit bien les petites pointes dorées qui redirigent les cordes.

P1010036light     P1010034light

Dessous, j'embobine et je pose la dernière cheville et donc la dernière corde. Hourrah! Bref on avance à grands pas et ce soir les 57 cordes sont tendues, les chevilles tiennent et l'épinette ressemble de plus en plus à un instrument de musique. On peut même faire gling gling avec les cordes et on entend des notes. Bon, on ne sait pas lesquelles parce que ce n'est pas accordé du tout mais c'est très encourageant.

P1010038light

 Stade suivant: retour sur les sautereaux.

23 mai 2013

La saga des sautereaux

Horizontalité

On revient d'abord un peu sur le clavier. Maintenant qu'il est huilé (trois fois) et calé bien en place, il faut vérifier qu'il est parfaitement horizontal pour que les petits doigts agiles des artistes ne se blessent pas aux aspérités minimes mais possibles entre les touches.
C'est pourquoi on voit Yves, muni d'une équerre, affiner la planitude des touches. On ajuste leur hauteur avec des pastilles de papier de quelques dizaines de millimètre d'épaisseur (livrées avec le kit). J'ai aussi passé les doigts pour vérifier. Si je ne joue pas bien, je n'aurai pas d'excuse.

P1000996light

Verticalité

Voici le moment que je redoutais, celui de l'installation des sautereaux. Il faut dire que les explications du manuel soulèvent plus de questions qu'ils n'en éclaircissent et le doute nous habite plus que jamais.

Je vous explique brièvement : les sautereaux sont des petits bouts de bois munis d'un bec, anciennement en plume mais maintenant en plastic, et d'un ressort si petit qu'il est presque invisible à l'oeil nu. Ils sont livrés en pièces détachées et trop long, comme sur la photo ci-dessous à gauche. Au milieu, le même coupé dans sa longueur et taillé en biais. A droite idem avec ressort et bec dans leur niche.


Pour qu'ils fonctionnent correctement, il faut non seulement les couper à la bonne hauteur et insérer le bec etc... mais aussi les "libérer" (encore!) c'est à dire les tailler légèrement en biais pour s'assurer qu'ils coulissent librement dans le registre i.e. la fente prévue et surtout pour qu'une touche ne touche qu'un sautereau à la fois. N'allez surtout pas imaginer qu'ils sont tous identiques. L'artisanat c'est l'art de l'ajustage individuel, ce qui trouve tout son sens ici. Nous les avons donc numérotés, chacun dans son trou et on n'en bouge plus. Bien sûr c'est minutieux et bien sûr c'est longuet, il y en a autant que de touches et même plus pour assurer la transposition de diapason 415/440.

P1010001light    P1000994light

Simultanément, pour ainsi dire, on teste la taille des sautereaux et des becs, leur espacement et leur fonctionnement avec des gabarits. Tout se mesure en millimètres et fractions de millimètres. Finalement les cordes qu'on avait posées trop tôt arrivent à point.
Vu de dessous, à droite, la mécanique de l'épinette: quand on appuie sur la touche, elle se lève, le sautereau suit et son bec accroche la corde qui fait bling. Il y a des petits morceaux de feutre  pour étouffer le bruit que fait le bec en redescendant, mais ce sera au chapître suivant. Pas tous les plaisirs à la fois.

P1000990light    P1000993light

Au presque final, voilà la vue de l'épinette equippée de la plupart de ses sautereaux.

P1000995light

Et maintenant, à vos cordes galériens!






2 mai 2013

Polissage et huilage

Retour sur le clavier

Jusqu'à maintenant serrage et collage étaient les deux mamelles de notre instrument. Deux autres ont fait leur apparition: polissage et huilage. Car maintenant que la caisse est terminée, on entame la finition des touches. A l'oeil comme au doigt, elles paraissent lisses et veloutées? Point du tout. Il faut les polir de nouveau avec des papiers de verre de plus en plus fins qui génèrent une poussière fine comme de la farine. Il y en a partout.

P1000986light     P1000987light

Une fois le polissage (et les éternuements) terminés, on les (les touches) enduit d'huile cuite. Ah! Ah! Vous ne savez pas ce que c'est. C'est de l'huile de lin chauffée dans des conditions spéciales qui lui donnent des propriétés spéciales elles aussi. En bref, ça va les faire briller de façon incomparable et les rendre imperméables. Le manuel insinue méchamment que je possède de grosses pattes graisseuses mais que, grâce à ce traitement, je pourrai jouer dessus tout mon soûl sans marquer les touches.

Premier résultat ci-dessous. On était fort satisfaits mais il faut refaire le traitement dans quelques jours, puis dans une semaine. Une thérapie à conseiller à tous ceux qui s'ennuient chez eux.

P1000988light

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
30 avril 2013

C'est le fond qui manque le moins

Dessus

C'est presque dommage de fermer la caisse, on ne pourra plus admirer le merveilleux travail d'Yves sous la table d'harmonie, mais bon, c'est l'étape suivante et donc on s'occupe de la fermeture dessus et dessous.

Le couvercle est livré mais pas à la bonne taille. Donc il faut le retailler, puis le polir et le munir de charnières. Ah! mais les charnières non plus ne sont pas terminées. Il faut mettre au bon angle perpendiculaire, les faire briller etc...

P1000903light    P1000899light

Une fois polies, on y glisse un axe coudé par les soins d'Yves qui nous permettra de mettre et d'enlever le couvercle. Et puis on les fixe et pour une fois, c'est tout simple.

P1000902light    P1000976light

Finalement, on ajoute une baguettte pour tenir le couvercle - je vous passe l'ajustage, ponçage, essayage habituels.

P1000975light     

Dessous

Le fond aussi doit être ajusté (il est trop grand) puis collé-cloué avec des clous rigolos à l'ancienne. Comme pour ce faire, il faut mettre la caisse à l'envers, vous comprenez pourquoi il ne fallait pas mettre les cordes. On ressort les serre-joints du sac et on recommence le collage minuté suivi d'un clouage minutieux.

P1000898light    P1000978light

A gauche, Yves coupe et à droite je visse, et dessous on enfonce tous les deux les clous à toute allure.

 

P1000981light

Ensuite, il faut raboter et poncer la jonction du fond et de la caisse pour que ça affleure joliment. A gauche, Yves ponce tellement vite que la photo est floue et à droite il fait l'acrobate pour effectuer les finitions. Cet artisan ne recule devant rien.

 

P1000983light     P1000984light

La caisse est maintenant terminée, je l'ai déjà cru mais cette fois c'est vrai, et la prochaine étape va concerner les touches.

 

 

 

 

 

 

30 avril 2013

Les fils-de-ferristes

Premières cordes

Comme on meurt d'envie de voir si on saura faire le cordage, on fait un essai. On ne devrait pas et on s'arrête très vite car en fait ce n'est pas maintenant qu'il faut le faire. La suite vous expliquera pourquoi. Mais on fait nos premières tentatives. Comme toujours, rien n'est simple: les cordes sont en rouleau, de différentes grosseurs, le fil de fer a fortement tendance à s'enrouler sur lui-même quand il ne vient pas s'enrouler autour de nous, autant maintenir tranquille un serpent python.

P1000895light     P1000896light

Il faut faire une boucle à un bout et l'enrouler sur la cheville à l'autre. La méthode demande perfectionnement mais nous  réussissons à mettre deux cordes (une mieux que l'autre, ça se voit). Cet exploit nous permet de faire sonner nos premières "notes" si on peut les appeler ainsi: bling et blang, et ça marche. On sent que la table d'harmonie ne demande qu'à vibrer (et nous donc!).

P1000894light    P1000893


Des détails

Il faut maintenant revenir au clavier pour en graphiter le peigne, ce que je fais munie d'un crayon très gras acheté pour l'occasion. De nouveau 56 fentes à garnir mais ça va vite.

P1000910light

Et d'autres...

Avant de fermer l'épinette, nous décidons d'y coller une étiquette pour les générations futures (et admiratives). Ce n'est pas qu'on se hausse du col mais on est fier de notre travail qui, pour le moment, se passe bien. Nous n'avons encore rencontré aucune des catastrophes envisagées par le manuel.

P1000906light     P1000908light

Regardez bien car au chapitre suivant, on ferme la caisse.

 

 

 

 

 

6 avril 2013

Chapiteau et clavier - le retour

Nouvelle étape, on prépare le support du chapiteau qui viendra coiffer les sautereaux (quand ils seront là, autre grand chapitre à venir). Bitogneau par ci, bitogneau par là, profitez-en pour voir le registre qu'on voyait à peine dans les photos précédentes.

Est-il nécessaire de souligner la méticulosité demandée...Comme d'hab, on teste on tremble, on ajuste.

P1000876light     P1000877light

Et pour finir, on fixe, ce qui est une façon de parler puisque c'est une barre amovible justement.

Ensuite, retour au clavier: A droite, Yves ponce les feintes (les dièzes,vous vous souvenez?) pour arrondir les arrêtes pour qu'elles soient douces sous mes doigts. Sympa pour mes pattounes, moins sympa pour Yves mais au moins il n'y en a que 23.

P1000878light     P1000879light

Quand elles sont polies à point, on les colle bien centrées  et sans bavure (de colle), et le clavier commence à ressembler à quelque chose de familier. C'est moi qui m'y colle. La barre en travers, c'est juste pour positionner les feintes à la bonne place, mais ce n'est quand même pas facile car enduites de colle, elles patinent sur leur support.

P1000885light

Maintenant que toutes les notes sont complètes, il faut passer à l'équilibrage. Donc on met chaque note en équilibre sur une pointe, un poids de cinq grammes à l'avant, un petit bout de plomb à l'arrière et on bouge ce dernier jusqu'à ce que la note retombe vers l'arrière naturellement. C'est la photo de gauche. Ensuite Yves fait encore un trou dans la note (ça fait quand même trois trous dans de toute petites notes...) et y enfonce le bout de plomb.

P1000892light     P1000887light

Et ça donne une note équilibrée (ci-dessous). J'aime bien le joli poids de cinq grammes en laiton acheté pour l'occasion. Le tortillon au premier plan, c'est le rouleau de plomb. Et on continue comme ça pendant 56 notes. C'est beau l'artisanat.

P1000888light

Heureusement, il fait mauvais ce qui nous permet de travailler à l'intérieur sans rien regretter. Il reste encore pas mal de boulot: finir le clavier, faire les sautereaux, mettre les cordes, assembler le pupitre. On ne s'ennuie jamais chez nous.

31 mars 2013

Le puzzle continue

En gros comme en détail

Une épinette, c'est fait de grosses pièces et de tout un tas de petits détails, certains visuels et d'autres moins. Par exemple dans la photo suivante, Yves a ajouté le registre. C'est une planchette de bois fendue à intervalles réguliers. Trente cinq millimètres en dessous et donc invisible, il y a le contre-registre, identique, et qu'il faut bien sûr placer au centième de millimètre près car c'est dans ces fentes que vont venir circuler verticalement les sautereaux qui à leur tour vont accrocher les cordes qui feront le son argentin dont nous rêvons.

P1000868light     P1000870light

L'image de droite représente le collage de la barre avant du clavier pour laquelle un enchevêtrement de serre-joints est de nouveau requis. La barre se pose devant et en dessous des touches, bien serrée entre les deux "joues" du clavier. A gauche, elle n'y est pas encore, à droite c'est le clavier qui n'y est plus. En même temps on teste le mouvement latéral du clavier qui permettra de jouer en différents diapasons.

Un grand moment
On abandonne un moment le clavier et consort car Yves a préparé le fond de la caisse et même les pieds donc, on peut maintenant poser la caisse-qui-va-donner-le-joli-son sur ses pieds. C'est la première fois et c'est un grand moment même s'il manque encore plein de choses.

P1000872light     P1000873light

Et avec le clavier c'est encore plus évocateur. On le glisse dans sa niche en douceur, rien n'est encore fixé.

En passant notez qu'une épinette c'est quand même très léger mais pas très stable. On comprend pourquoi il vaut mieux la mettre contre un mur.

P1000874light      P1000875light

Vous admirez? Les pieds, la caisse, le fond, le clavier, son registre (pas encore les sautereaux), ses touches (mais pas encore les feintes), sa barre avant, son air de "jouez moi, jouez moi"... Il faut admettre qu'on a envie de s'asseoir et de jouer, là, tout de suite, mais ce n'est pas fini.

23 mars 2013

Libération des touches

Après un intervalle de vacances, aux rames galérien! On retourne vers le clavier.

Alors là, on n'invente rien. Avant de jouer à touche-touche, il faut les libérer! Voilà pourquoi Yves introduit un outil pointu dans le trou du milieu pour que la touche bascule librement comme démontré à droite. Remarquer avec quel soin on les pose (les touches) sur des petits ronds de feutrine, et ce  n'est pas fini.

P1000855light      P1000859light

Ensuite, on les décore une par une d'un magnifique feutre vert taillé individuellement pour chaque touche et collé avec un maximum de temps et d'attention. C'est longuet et minutieux mais nos 56 touches en habit vert sont fin prêtes pour l'Académie. Yves, lui, est à bout de patience.

P1000864light      P1000865light

Presque la dernière retouche (aux touches): avec une lime on ovalise la pointe de guidage pour qu'elle coulisse facilement dans la fente prévue à cet effet. Ca vous a un petit côté érotique dit comme ça.

Yves, toujours bricolo, a créé un petit outil pour s'assurer qu'il lime les bons côtés. Là aussi, deux côtés pour 56 touches, à limer ni trop, ni trop peu, avec  un guide qui a tendance à tomber dès qu'on le frole de la manche, c'est du sport.

P1000867light    P1000866light

Enfin pour varier les plaisirs, on repart sur la caisse pour y fixer de nouvelles pointes qui vont guider les cordes cette fois-ci. On les fixe en faisant des trous et en guidant des pointes en laiton avec un petit outil gentiment fourni avec le kit. Rien n'est simple et ces pointes doivent avoir une certaine inclinaison, ni trop ni trop peu évidemment. On verra bien au moment d'y faire passer les cordes.

P1000861light     P1000862light

Etape suivante, aligner les touches en profondeur, en hauteur et les unes par rapport aux autres. On n'a pas fini de rire.

A suivre...

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
H et Y construisent une épinette
Publicité
Archives
Publicité